les bases du snorkelling
Pour nous pêcheurs de carpes, point n'est besoin de disposer d'un matériel faramineux pour espérer entrevoir nos poissons préférés dans leur élément. Il est donc envisageable d'adjoindre à notre équipement de carpiste un sac contenant un peu de matériel pour partir en prospection au sein même de l'élément mystérieux.
Je vais donc tâcher de décrire sommairement ce vers quoi on peut s'orienter (techniques, matériel, lieux) pour observer les carpes.
Le Snorkelling ou ballade aquatique.
Ces deux techniques sont simples et ne nécessitent pas l'acquisition d'un matériel coûteux.
Il s'agit tout simplement de nager paisiblement en surface au moyen d'un ensemble Palmes Masque Tuba (éventuellement complété d'une combinaison pour un confort " thermique " accru) et de contempler le spectacle de la vie aquatique qui se déroule " sous " nos yeux. La promenade de surface peut éventuellement être entrecoupée de quelques apnées peu profondes et peu prolongées et donc en principe discrètes et peu dangereuses.
Où plonger ?
Le problème
majeur réside dans le fait que la plupart des eaux douces sont "
turbides " c'est-à-dire troubles et peu enclines à nous permettre
une observation digne de ce nom car n'offrant qu'une visibilité réduite
à quelques décimètres de portée...
Autant dire tout de suite que l'observation en rivière, en étang
ou en fleuve est peu envisageable de part l'abondance de particules charriées
par le courant, l'importante couche de sédiments qui recouvre le substrat
et la prolifération du phytoplancton dès la venu du printemps.
Les possibilités
de plonger sont donc restreintes mais existantes dans les grands lacs de barrages
ou naturels tels : le Lac d'Annecy et du Bourget par exemple dans lesquels l'eau
est relativement cristalline
Attention cependant aux législations en vigueur et qui diffèrent
souvent d'un lac à l'autre.
Il est évident
que plonger tout comme tendre des lignes à " perpète les
oies " peut occasionner une gène à l'égard des autres
usagers de l'eau (pêcheur notamment).
Il est donc recommandé de le faire à l'écart et dans des
lieux où votre présence ne nuira pas à autrui. Sur des
Lacs couvrants plusieurs centaines d'hectares il est toujours possible de se
trouver un petit coin. Et si vous n'êtes pas superstitieux ou parano vous
pourrez même vous balader sur votre coup
pour voir ce qui s'y trame.
Le matériel de base :
Les Palmes :
Inutiles de recourir
à des palmes de compétition. Cependant je pense contrairement
à ce qui est d'ordinaire préconisé par les spécialistes
que les modèles réglables (à sangles de réglage)
sont préférables pour notre type d'utilisation aux modèles
chaussant, pour une simple raison :
Les palmes réglables se chaussent avec un bottillon néoprène
qui peut faire double emploi. Celui de palmer bien évidemment mais aussi
de vous balader pieds dans l'eau
Le coût : compter environ 50 Euros pour une paire de palmes et 30 Euros pour une paire de bottillons.
Quelques références :
BEUCHAT Activa
Power system
MARES Plana Avanti X3
CRESSI SUB Frog
Le Masque :
Vu que nous n'effectuerons que de simples balades à faible profondeur, la plupart des modèles conviendront.
Cependant pour
ceux qui souhaitent descendre un peu plus, l'emploi de masques binoculaires
à faible volume intérieur (permettant ainsi d'équilibrer
plus facilement en soufflant dans le masque pour compenser et augmenter de l'intérieur
la pression interne par rapport à la pression croissante (en fonction
de la profondeur) extérieure qui s'exerce sur le vitrage et qui vous
plaquera douloureusement le masque sur le visage si vous ne réagissez
pas) est recommandée.
Quand à la couleur de la silicone de la jupe, il est préférable
d'opter pour un modèle en silicone transparente qui favorisera la luminescence
et accroîtra votre champs de vision augmentant ainsi vos possibilités
de perception latérale.
Pour les myopes : masque binoculaire de marque qui si possible propose des kit
de verres correcteurs par palier de 0,5 dioptrie (de -0,5 à - 5). Montage
facilement exécutable par votre détaillant de matériel
de plongée et moins coûteux que d'avoir recourt à un opticien
(sauf si vous pouvez faire jouer votre assurance mutuelle).
Le coût : masque de 30 à 55 Euros les verres correcteurs : environ 61 Euros la paire.
Quelques références :
CRESSI SUB Focus
SCUBAPRO Futura 2
MARES Opera
AQUALUNG Look C
TUSA Splendive 4
BEUCHAT Strato G
Le Tuba :
Différents
modèles présentant des sécurités par système
de soupapes où de déflecteurs d'écume pour juguler les
entrées d'eau néfastes à une bonne ventilation.
Un diamètre de tube moyen conviendra.
Coût entre : 10 et 25 Euros
La combinaison :
En néoprène de 5 à 7 mm, c'est un choix assez complexe selon les utilisations que l'on souhaite en faire. 5 mm pour eaux chaudes (à partir de 18°C) et 7 mm pour eaux froides (- de 18 °C).
Les combinaisons de chasse en néoprène pur et refendu sont très difficiles à enfiler et nécessitent souvent l'emploi d'eau savonneuse pour parvenir à se glisser à l'intérieur. Elles présentent l'avantage d'être plus hermétiques et donc plus " chaudes " et d'offrir une flottabilité moins prononcée quand le but est de descendre vite et sans trop d'efforts.
Les combinaisons de plongée sont plus simples à enfiler mais il faudra davantage se lester de plomb pour descendre et leur protection thermique est un peu moindre comparativement au combinaisons de chasse. Ceci étant dit de nombreux modèles de combinaisons de plongée sous dotés de " manchons " aux extrémités (poignets, chevilles ) et permettent ainsi de réduire la circulation de l'eau au cours de vos déplacement se qui limitera les déperditions de chaleur. Car c'est évidemment votre corps qui réchauffe l'eau qui pénètre inéluctablement dans votre combinaison au cours de vos mouvements.
Le coût : relativement élevé : entre 150 et 300 Euros.