Argumentaire Pêche de la Carpe de Nuit :
(prose destinée aux services officiels....)

Des arguments à la pelle et on peut encore creuser...

 

- 1- Présence de pêcheurs la nuit = alternative à la déficience de gardes, autrement dit, surveillance accrue des activités potentielles de braconnage et de pollution sur les milieux aquatiques du domaine public ou privé appartenant à l'état.
La multiplication des carpistes et leur éparpillement sur les rives des cours d'eau et des lacs de 2éme catégorie, peut constituer une surveillance discrète mais certaine. Cela dissuadera inéluctablement les " braconniers ".
Aujourd'hui 95 % des pêcheurs de carpe disposent d'un téléphone portable. L'appel des services concernés, est envisageable.
La dissémination des carpistes, peut apporter un réel soutien logistique au travail des gardes pour qui les carpistes représentent encore aujourd'hui, et à tort une cible facile…
Le principal contre argument souvent énoncés par les gardes du CSP à l'encontre du développement de la pêche de nuit était que leurs services n'étaient pas dimensionnés pour surveiller toutes les eaux fédérales.
Finalement cet aveux n'est ni plus ni moins qu'un constat de non efficacité envers l'ensemble de leur activité de garderie.
Car on peut aisément comprendre que si les gardes ne sont pas efficaces pour la surveillance des carpistes, ils ne le sont pas plus pour les pêcheurs de carnassiers et les éventuels braconniers qui aujourd'hui peuvent perpétrer leurs méfaits en toute sérénité à l'abri des regards d'honnêtes pêcheurs que sont les carpistes qui se sont acquittés de leurs taxes pour obtenir leurs droits et devoirs de pêcheurs!!!


Lors d'une toute récente interview de "la Pêche et les Poissons" parue dans le numéro de Février 2002, M. Gilbert Simon (Directeur du C.S.P) déclare dans le contexte d'une question posée sur l'efficacité des contrôles effectués par les garde-pêches, je cite : " Sincèrement, à quoi cela servirait-il de mettre un garde derrière chaque pêcheur ? D'autant que bien souvent, les petits malins -je veux dire ceux qui exagèrent vraiment et pillent la ressource collective-, et bien ceux-là, on les coincent plus souvent sur dénonciation ! ".
Dans cette optique, ne pouvons-nous pas penser que la présence de pêcheurs responsables la nuit, conscients de l'importance de leur patrimoine halieutique peut contribuer à conforter l'effort de surveillance effectué par les services de contrôle. En d'autres termes que la présence de carpistes la nuit peut jouer un rôle préventif et dissuasif de malveillances à l'encontre du patrimoine halieutique commun.


- Surveillance de la qualité de l'eau (détection des pollutions) et de l'environnement en général.
Qui mieux que le pêcheur de carpe, de part sa présence permanente (24h/24), et ce sur de longues périodes, pourra rapidement donner une alerte en cas de détection de pollution : eau de couleur douteuse, mortalité de poisson inexpliquée… ou de comportement suspect d'un individu (décharge sauvage d'encombrants ou de produits toxiques).
Exactement comme dans le cas de constatation de braconnage, les services concernés, peuvent être alertés via le téléphone portable.


- Entretien des rives (débroussaillage, entretien des sentiers).
Les pêcheurs de carpe créent des postes et les entretiennent.
A l'heure actuelle, des kilomètres de berges sont inaccessibles, d'une part parce que l'excès de végétation a rendu impossible l'accès à certains secteurs propices à la pêche, et d'autre part parce que des " aménagements " d'enrochement ont été exécutés de manière anarchique, sur les cours d'eau canalisés par les services de navigation à une époque où les considérations écologiques étaient écartés des projets d'aménagement.
Le carpiste rend praticable de tels endroits, en déplaçant et en réorganisant des blocs rocheux, en entretenant des petites zones de végétation. Certes certains écologistes extrémistes pourront dire que la main de l'homme n'à pas à intervenir là où la Nature tend à reprendre ses droits. Pourtant un pêcheur de carpe qui se respecte est avant toute chose un amoureux de la Nature. Qu'on le veuille ou non : Nature et Pêcheur sont indissociables. De nombreuses chartes et articles veillant à informer et sensibiliser les pêcheurs en terme de bonne conduite au bord de l'eau sont régulièrement publiées. Ce travaille de fond porte ses fruits : le no-kill systématique devenu spontané en est le plus parfait exemple.


- Présence préventive ...
Prévention de certains actes de malveillance.
La présence de carpistes au bord de l'eau, devrait dissuader au même titre qu'elle le fait pour les braconniers certains individus mal intentionnés…(décharge de voitures, trafic de matières illicites etc…) qui préfèrent se trouver à l'abri des regards indiscrets. Cependant au lieu de nous laisser prendre pour cible sur des secteurs coupe-gorge aujourd'hui appelé zone de non-droit, laissez nous choisir la sécurité en nous installant où l'on veut...



- Meilleure répartition des pêcheurs, meilleure gestion de l'espace :
La diminution de la pression de pêche, de la concentration des individus, ne peut qu'avoir des effets positifs sur la perception du carpiste par les autres modes de pêche.
Le poisson demeure plus prenable, les milieux sont préservés, moins de nuisances en général.
Caractère extensif de la pêche privilégié par rapport à l'intensif.
Il est évident qu'en généralisant la pêche de nuit, on diminuera la pression de pêche qui peut s'exercer à l'heure actuelle sur certains sites. L'impact sur l'environnement sera donc considérablement réduit et permettra au milieu de mieux se régénérer. Compte tenu du nombre de pêcheur et de l'étendue des zones de pêche offertes par le domaine public, on peut véritablement s'attendre à atteindre un état de réel équilibre avec un pêcheur qui s'intègrera parfaitement sur les parcours qui lui seront offerts.


- Regain d'intérêt du domaine public par rapport au privé (exemple de PESCALIS),
Dans l'interview de Camille SOLELHAC, le président de l'UNPF, se dit, inquiété et prêt à mettre en œuvre des actions correctrices pour enrayer l'expansion du privé au détriment du public. Les carpistes sont parfaitement conscient du fabuleux potentiel offert par le domaine public en matière de pêche de la carpe. Seul nous manque le droit de nous y adonner. La légalisation de la pêche de nuit par modification de la loi permettra de rapatrier une grande partie des carpistes exilés sur le privé.

- Meilleure démocratisation de l'exercice de la pêche :
Légaliser la pêche de nuit sur le domaine public se sera faire concurrence aux centres de pêche privés qui proposent "chèrement" ce service en profitant abusivement de cette manne. L'exercice de la pêche de nuit devient donc sélectif avec une offre qui s'adresse aux plus fortunés.
La généralisation de la pêche de la carpe de nuit sera une avancée considérable pour la pêche toute entière. Pêcher la carpe ne s'adresse pas exclusivement aux seuls carpistes, mais c'est une activité qui est ouverte à tous les pêcheurs. On peut bien être adepte de certaines techniques de prédilection comme la pêche des carnassiers aux leurres, la pêche à la mouche rien n'empêchera ces pêcheurs de s'adonner de temps à autre à une partie de pêche de la carpe de nuit en No-Kill. Et qui sait si cette avancée ne sera pas répercutée à l'ensemble des autres pêches à court terme...
Le public ne doit donc plus cautionner le privé par sa non réactivité. Le public doit évoluer et enfin proposer la totalité du domaine public en pêche de nuit. Plus de liberté, plus d'égalité par rapport à l'exercice de la pêche (privé contre public).

 


- Proximité géographique des parcours de pêche de nuit
C'est un atout pour la pratique des plus jeunes, qui ne disposent pas de véhicules pour se rendre sur les secteurs lointains.
Adéquation de la généralisation de la pêche de nuit avec l'augmentation du temps libre lié à l'application des 35 heures de travail hebdomadaire.
Généraliser et autoriser la pêche à toute heure c'est aussi offrir la perspective au pêcheur de prolonger son coup du soir et sortant du boulot par exemple.


- Moins de trafics de poissons trophées.
Si les pêcheurs peuvent exercer leur passion librement près de chez eux, ils n'iront pas piller les ressources de leur propre patrimoine mais au contraire s'attacheront à le faire respecter et perdurer. En se basant sur la vision de Monsieur Camille SOLELHAC, président de l'UNPF,
Une nouvelle attirance des pêcheurs vers le public, ne pourra que diminuer le trafic de poisson, pillé du public vers le privé pour intérêt économique.
D'autre part, la mise en concurrence du privé par rapport au public, se fera à l'avantage de ce dernier. Le privé continuera d'attirer et de s'adresser à des pêcheurs en quête de confort et de facilité tandis que le public séduira les puristes qui ont quitté le public par manque de secteurs autorisés.


- Atouts de développement touristique.
Le développement e la pêche nocturne peut être le vecteur d'un nouvel essor du tourisme " pêche ", lié au développement des gîtes.
La répercussion peut-est non négligeable sur l'économie locale.
En zones rurales, les retombées de ce tourisme ne sont pas que liées à la période estivale, car la saison de la pêche à la carpe, suivant les conditions climatiques, commence très tôt pour finir très tard dans l'année. Lors de la période estivale, les campings de proximités sont aussi occupés par les familles de carpistes car bon nombre d'entre eux pêchent aussi pendant les congés annuels.
Le développement de notre pêche est donc un atout non négligeable pour la santé économique de petits commerces de zones rurales : exemple lac de Castelnau lassout dans l'Aveyron, St Cassien…


- Recensement du peuplement piscicole en Cyprinus carpio (indice de prolificité du milieu, bilan et état des lieux) : Les poissons pêchés sont pesés, mesurés, photographiés et remis à l'eau. Ces agissements sont presque dignes d'une démarche scientifique. Un peu de reconnaissance à l'égard des pêcheurs de carpe et un peu de coordination permettrait de véritablement dresser un état des lieux du cheptel de carpes sur les divers milieux (densité de peuplement, pyramide des âges…). Répertorier ces poissons c'est aussi un moyen de lutte contre le trafic de poissons trophées.


- La pêche de la carpe est une pêche d'avenir qui plaît aux jeunes.
C'est une pêche respectueuse de la nature, de l'environnement. Elle fait appel à de multiples techniques, tant au niveau de l'emploi d'appareils de mesures et de repérage : écho-sondeur, GPS, … qu'en ce qui concerne la recherche et le développement de multiples recettes d'appâts. C'est donc une pêche qui ouvre l'esprit, et qui tire vers le haut toutes les autres pêches aux yeux du grand public. On pourra donc trouver des carpistes experts en acides aminés et en additifs, mais aussi des passionnés de géographie, cartographie, d'écologie, de botanique et de zoologie.
C'est une pêche qui amène au dialogue et au partage des connaissances (se référer pour cela aux différents forums de discussion existant sur le net).


- Donnons un nouveau souffle à la pêche.
Une nouvelle vague de pêcheurs arrive. Ils sont jeunes et dynamiques.
La jeunesse dans la pêche, c'est la sauvegarde du secteur public pour l'avenir. Il ne faut pas oublier, que dans ces jeunes, il y a les gestionnaires de la pêche de demain.
Donnons leur le goût de la gestion, du bénévolat, de l'investissement personnel, incitons les à s'investir dans le travail fédéral.

Les pêcheurs de carpe sont de gros consommateurs : ils sont des moteurs pour l'économie touristique, industrielle et de la distribution. Les pêcheurs de carpe n'hésitent pas à investir considérablement dans leur matériel.


Plus grande généralisation du No-Kill :
La pêche de la carpe a apporté en France, la notion de No-Kill devenu légitime par un changement de réglementation allant dans ce sens.
A une époque ou la faune et la flore aussi bien sauvage que domestique sont mises à mal par l'exploitation humaine (pillage des ressources terrestres, marines, disparition des espèces végétales et animales, pollution de l'eau, de l'air et de la terre …). La pratique du No-Kill s'inscrit dans une autre relation de l'homme vis à vis de son environnement, une relation plus respectueuse, plus sage et garante de la préservation du patrimoine piscicole de nos descendants.


Nouvelle conception de la pêche :
C'est un loisir à part entière et non plus activité de prélèvement alimentaire avec les déséquilibres que cela pouvait engendrer.
La pêche de nuit est un concept moderne, synonyme de la disparition de cet ancestral et ridicule couvre-feu, instauré par Charlemagne, qui ne trouve plus ça place dans la logique de loisir qu'est devenue notre pêche. Nous sommes entré de plein pied dans le troisième millénaire et il est temps d'harmoniser et de moderniser l'obsolète loi pêche. Par exemple par la mise en place d'une carte nationale associée à la remise à l'eau systématique de ses captures.

Exemple et transpositions :

En Angleterre, la pêche de nuit est autorisée pour toutes les pêches. Or il est constaté que seul deux espèces sont effectivement pêchées la nuit à savoir : La carpe et l'anguille. Pourquoi alors ne pas ouvrir la pratique de la pêche de nuit aux espèces nocturnes.

 

Petit interlude ...


Pourquoi pêcher la nuit : Méditations et philosophie de base


Dormir chez soi ou cannes relevées, c'est perdre un temps précieux à l'occasion duquel, il serait plus opportun de tenter sa chance conscient d'un fait indéniable aujourd'hui : les carpes sont plus actives dans leur recherche de nourriture la nuit que durant le jour.
La logistique du pêcheur de carpe est lourde, les déplacements, l'installation, la préparation, le repérage et la mise en action de pêche requiert beaucoup de temps. Pêcher la nuit c'est disposer de temps supplémentaire et le mettre à profit de sa passion et ce à bon escient.
On connaît aujourd'hui la valeur du temps, dans notre société moderne qui à vu naître les fameux dictons:
Le temps c'est de l'argent, et le très approprié Carpe Diem parvenu de temps plus reculés. Pour résumer, si le temps nous est si cher, c'est que tout le monde est conscient que nous n'avons qu'une seule et courte vie et qu'il serait stupide qu'en vivant dans une société moderne et évoluée on la laisse filer sans en profiter un maximum pour la simple raison que certains imbéciles inconscients n'ont pas encore compris que leur avenir prendra lieu six pieds sous terre transformés en fast food à lombrics.
Pêcher la nuit c'est aussi appréhender le milieu, être témoin de la vie secrète de la faune qui dès le crépuscule venu, à l'heure ou le citoyen modèle scrute la vie du Loft, les ragondins, les hérissons et autres fouines, gibiers et rongeurs sortent de leurs tanières pour se réapproprier un territoire qu'ils se sont vu confisquer par homo sapiens sapiens (pense mais pas trop tout de même).
Le soleil se couche et c'est toute une ambiance qui s'établit. Le pêcheur de carpe en est le témoin privilégié et ce ne sont pas quelques jaloux frustrés qui parviendront à l'en empêcher.

 

 


Halte au fantasme du braconnage!!!!!!!


Celui qui " braconne " la nuit n'a pas attendu et n'attendra pas l'autorisation de la pêche de nuit pour passer à l'acte. Bien au contraire la présence possible et aléatoire de pêcheurs de carpe la nuit ne fera qu'entraver les agissements des bracos… C.Q.F.D.


CONTRE !!!
- Certains vont en profiter pour pêcher des carnassiers
- Il y a un danger pour le pêcheur, au moment des crues, en aval des barrages
- Il faudra plus de gardes
- Il y aura moins d'amendes
- Les pêcheurs vont perturber la nature
- Il y aura des jalousies entre pêcheurs
- Les pêcheurs vont laisser leurs ordures
- Les carpistes vont gêner les autres pêcheurs (entrave aux pêcheurs de carnassiers)


Des réponses et des solutions à tous les problèmes

- Certains vont en profiter pour pêcher des carnassiers
- Les carnassiers se nourrissent-ils la nuit ? Y a t'il des braconniers qui se déguiseront en carpistes ? Et encore est ce que cela risque de réduire la population de carnassiers. Le Sandre n'était-il pas considéré comme nuisible à son arrivée dans nos eaux. N'aurait-on pas le droit de pêcher aussi le silure la nuit et tous les autres poissons si on y assorti le NO KILL ? Sans expériences pas de conclusions possibles. Pourtant les exemples concluants de pêche de nuit généralisée existent (CF Irlande, Angleterre).... mais bien sûr dans ces pays, la notion de respect du poisson est largement plus admise dans l'esprit des pêcheurs de carnassiers.

- Il y a un danger pour le pêcheur, au moment des crues, en aval des barrages
- Chacun est libre et doit avoir conscience de la portée et de la conséquence de ses actes et de ses agissements. Un piéton traversant une route peut être amené à prendre des risques (= exposition + dangers).

- Il faudra plus de gardes
- La pêche de nuit nécessiterait de créer des emplois : Et bien pourquoi pas à une époque où le chomage est si répandu !!! En principe, les carpistes ont leur éthique et savent faire la police dans leurs rangs en cas de dérives. Et puis comme on l'on précédemment démontré, plus de carpistes équivaut à meilleure surveillance passive et donc équivaut à un appui au travail des gardes qui ont de bien plus sombres individus à poursuivre...

- Il y aura moins d'amendes
- Personnellement je préfère les pistaches au bord de l'eau.

- Les pêcheurs vont perturber la nature
- Qui perturbe le plus la nature : les bandes de gars qui vont se bourrer le groin, cramer des voitures, les couler, organiser des raves party ou de simples pêcheurs dissimulés, disciplinés qui ont tout intérêt a faire le moins de bruit possible.

- Est-ce que l'impact de quelques pêcheurs qui campent la nuit au bord de l'eau n'est pas négligeable en comparaison de toutes les nuisances générées par notre société moderne : croissance constante de la circulation, des émanations de gaz, urbanisation et industrialisation galopante, rejets agricoles, eutrophisation, navigation fluviale, autres loisirs (vtt, moto ...).

 

- Il y aura des jalousies entre pêcheurs

- Dans le cas d'une généralisation de la pêche de nuit à l'ensemble des espèces et des techniques de pêche, est-ce que cela répondra à une demande de la part des pêcheurs. Est-ce que ce " cadeau " plaira aux pratiquants de la pêche des carnassiers, aux pêcheurs au coup… Autrement dit, la question à se poser est : "Fait-on un cadeau à quelqu'un qui n'en veut pas, n'en a que faire, et n'en fera pas usage ???". Les carpistes depuis plus d'une décennie, ont prouvé et démontré leur engouement pour cette discipline. Ils ont su se structurer, accomplir de nombreuses démarches... La généralisation de la pêche de la carpe de nuit ne serait qu'un juste retour des choses pour le travail accompli et globalement leur conduite exemplaire.

Cette définition est-elle exacte ?

Pêcheur : titulaire d'une carte de pêche qui lui autorise à pratiquer la pêche nocturne de la carpe en no-kill si le cœur lui en dit…

CHAQUE pêcheur sera libre de pêcher la carpe de nuit avec l'application du no kill.

- Les pêcheurs vont laisser leurs ordures
- Une équipe de pêcheurs qui part pour 4 jours est mieux organisée qu'un pêcheur esseulé. D'une part, il sont munis de sacs poubelles, de pelles U.S et d'autre part le fait de vivre en groupe pousse les uns, les autres à adopter un comportement responsable (c'est vrai qu'il peut y avoir sur ce point des contres exemples…)
De plus, on devrait davantage s'inquiéter et s'indigner des catastrophiques effets des déversoirs d'égouts en temps de forte pluie et de crues. On peut tolérer que le pêcheur laisse quelques grains de maïs sur la berge quand cette dernière est souillée de milliers de sacs plastiques, de bouteilles, de protèges slips, de préservatifs et cela jusqu'à plus de cinq mètres dans les branches des arbres et ce sur des dizaines de km de berges.

- On reproche toutefois et parfois à quelques pêcheurs qui se disent carpistes et qui nuisent en fin de compte à l'ensemble de notre catégorie de pêcheurs de laisser leurs ordures et de dégrader un temps soit peu leur environnement. A ce sujet, pour reprendre les termes de M. Gilbert Simon " Les pêcheurs que je sache, ne sont pas les seuls utilisateurs de l'eau,… ", " C'est toute notre société qui doit se préoccuper des milieux naturels … ". On peut donc imputé à notre pratique quelques dégradations, nous le reconnaissons et nous prenons depuis des années les devants pour les minimiser et y mettre un terme dans la mesure du possible, ceci étant dit, la grande majorité des dégradations ne sont pas imputables aux carpistes mais peuvent aussi être perpétrées par d'autres catégories de pêcheurs et d'autres utilisateurs de l'eau et qui donc eux ne contribuent pas financièrement à l'entretien des berges et des milieux. Les carpistes ne méritent pas d'être les bouc-émissaires facilement identifiables et donc facilement accusables (souvent) à tord de beaucoup de maux ?

- Les carpistes vont gêner les autres pêcheurs (entrave aux pêcheurs de carnassiers)

- Ils les gêneront moins la nuit que le jour.

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